Economie - Crise financière

ArcelorMittal frappé par la crise!

La crise économique et financière fait ravage et le géant de la sidérurgie en paye les frais. Il annonce de nouveaux ralentissements de lignes de production, alors que des filiales sont contraintes de prolonger des arrêts de travail déjà programmés.

       Le 23 octobre dernier, la région liégeoise avait appris la mise en arrêt du haut fourneau 6 (HF6) de Seraing, au moins jusqu’en février 2009. Conséquence, plus d’une centaine de personnes placées en chômage économique ou en congé compensatoire.

       Une semaine plus tôt, le directeur d’ArcelorMittal annonçait, l’arrêt du « froid » à liège une semaine sur deux et l’arrêt du train de large bande pendant un mois. Le géant de la sidérurgie espérait que la situation se stabilise.

       La situation est loin d’être stabilisée. Ce mercredi, le groupe annonce la fermeture de trois lignes à froid de finition de tôle pour le premier semestre de l’an prochain. Une à Ramet, La LP3,et les deux autres à Marchin, la HP3 et la HP4 en région hutoise. Heureusement, il ne s'agit pas d'une réduction de production. Les volumes vont être transférés vers d'autres outils similaires. Cela limite les conséquences sociales. Les ouvriers seront affectés à des travaux de maintenances et à d'autres sites de la même firme.                                                                                                          

"Et Charleroi dans tout cela?"

       La crise touche aussi les usines carolorégiennes du producteur d’acier mondial. A châtelet, l’aciérie et le laminoir d’ArcelorMittal vont probablement être mis à l’arrêt du 9 décembre au 3 janvier. La décaperie de la Prave à Châtelet, qui appartient au groupe ArcelorMittal mais qui dépend de Dunkerque (France) sera fermée à partir du 10 décembre et peut-être pour tout le premier semestre 2009. Initialement, sa fermeture avait été annoncée pour trois semaines. Cela montre que la situation est loin de redevenir « normale ».

       Les sites du bassin limbourgeois et le site de Gand sont également touchés par cette crise. A Genk, on prévoit des licenciements suite à la baisse de la demande dans l’assemblage automobile. A Gand, on prévoit une réduction de la production pour les 9 premiers mois de l’an nouveau. Ce qui mettra au chômage économique environ 1.850 salariés en moyenne un à deux jours par semaine, selon la direction. Quelque 3.000 travailleurs de l'usine sont concernés par le chômage économique au cours des prochaines semaines.

       Les ouvriers travaillant sous contrat intérimaire ou à durée déterminée sont particulièrement menacés vu la réduction de l’activité du groupe ArcelorMittal.

Mais où va-t-elle nous conduire cette crise ?!

Pianini Céline 2C01

Sources : Article , Le 13 novembre 2008.
                Journal de 8h00, le 14 Novembre 2008, Radio Vivacité Charleroi.

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